Bien que le marché des actions soit souvent synonyme de chaos et de non-linéarité capricieuse, peu de secteurs connaissent une telle frénésie cinétique que la biotechnologie. À la base, la biotechnologie représente une innovation visant à améliorer la condition humaine, qui est souvent considérée comme extrêmement fragile. Toutefois, l'initiative nécessite beaucoup de capital. Pire encore, la trajectoire est dictée par la probabilité plutôt que par la croissance linéaire.
En d'autres termes, des années de recherche et des milliards d'investissements peuvent dépendre d'un seul résultat clinique ou d'une seule décision réglementaire. Ainsi, les résultats exprimés sur le marché sont souvent extrêmes dans les deux sens. Par conséquent, le secteur des biotechnologies n'est pas pour les plus sensibles. Pourtant, l'asymétrie inhérente est ce qui pousse les spéculateurs optimistes, et c'est aussi ce qui rend l'environnement si dangereux.
En effet, les performances techniques de l'indice industriel S&P Biotechnology Select sont parfaitement révélatrices. Depuis le début de l'année, l'indice de référence a gagné plus de 35 %. C'est bien mieux que le S&P 500, qui a augmenté de moins de 16 % au cours de la même période.
Cependant, entre le début de l'année et la mi-avril, l'indice biotechnologique a perdu environ 15 %. En revanche, le S&P 500 a chuté d'un peu plus de 8 %. Personne ne met en doute le fait que l'alignement de la dynamique scientifique et des conditions de financement peut entraîner une hausse explosive. Malheureusement, l'inverse est également vrai : les risques liés aux procès et les contractions du capital peuvent entraîner une volatilité rapide et impitoyable.
D'un point de vue macroéconomique, la biotechnologie continue de se situer à l'intersection de multiples courants croisés. D'une part, les réalités démographiques et les facteurs connexes, tels que le vieillissement de la population, les besoins médicaux non satisfaits et les progrès de la génomique et de la médecine personnalisée, constituent un puissant et durable vent favorable. En outre, l'innovation reste robuste, avec de nouvelles plateformes telles que l'édition de gènes qui redéfinissent l'avenir de la médecine.
D'autre part, le secteur fait face à des difficultés persistantes. Outre les coûts de développement élevés, les entreprises de biotechnologie sont confrontées à un environnement réglementaire de plus en plus complexe. En outre, l'évolution de la dynamique des remboursements crée une incertitude permanente dans les valorisations. De plus, il convient de noter que les biotechnologies sont particulièrement sensibles aux conditions des marchés financiers, de nombreuses entités comptant sur un financement externe pour respecter des délais de développement à long terme avant d'atteindre la rentabilité.
Les ETF Direxion : Avec des arguments crédibles des deux côtés du débat, la conviction directionnelle pourrait éventuellement s'éloigner des fondamentaux sous-jacents pour se tourner vers la conviction individuelle. À cette fin, le fournisseur de services financiers Direxion reconnaît que des acteurs raisonnables du marché peuvent arriver à des conclusions très différentes. Pour répondre à ces besoins diversifiés, elle propose deux fonds négociés en bourse compensateurs.
Tout d'abord, le cours Direxion Daily S&P Biotech Bull 3X Shares (NYSE : LABU) vise des résultats d'investissement quotidiens, avant frais et dépenses, correspondant à 300 % de la performance de l'indice biotechnologique susmentionné. Deuxièmement, le cours Direxion Daily S&P Biotech Bear 3X Shares (NYSE : LABD) cible 300 % de l'inverse de la performance quotidienne dudit indice.
Pour de nombreux investisseurs particuliers, l'un des principaux attraits de ces ETF Direxion est leur accessibilité. L'expression d'une exposition à effet de levier ou baissière par le biais d'options ou de ventes à découvert peut entraîner une complexité opérationnelle, des considérations de marge et un risque d'exécution. En revanche, LABU et LABD permettent aux traders de bénéficier d'une exposition directionnelle amplifiée par le biais d'un seul instrument négocié en bourse, acheté et vendu comme tout autre titre coté.
Cette commodité s'accompagne toutefois d'importantes mises en garde. Les ETF à effet de levier et inverses sont conçus pour atteindre leurs objectifs déclarés au quotidien. Le fait de détenir ces instruments pendant des périodes supérieures à une séance de bourse peut exposer les investisseurs à des effets cumulatifs susceptibles d'entraîner un écart significatif de la performance par rapport aux attentes liées à l'évolution cumulée de l'indice sous-jacent.
Enfin, il convient de mentionner un point évident : l'effet de levier amplifie à la fois les gains et les pertes. C'est une autre raison pour laquelle les ETF Direxion sont conçus pour une exposition à court terme.
L'ETF LABU : Depuis le début de l'année, l'ETF LABU a gagné 78 %, ce qui en fait l'un des actifs les plus performants en termes d'effet de levier.
L'ETF LABD : L'un des fonds à effet de levier les moins performants, le LABD ETF a perdu plus de 70 % de sa valeur depuis le début du mois de janvier.
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