Les États-Unis auraient suspendu un accord technologique avec le Royaume-Uni, invoquant leur mécontentement quant à l'avancement des discussions commerciales.
L' « accord pour la prospérité technologique » entre les États-Unis et le Royaume-Uni, annoncé en septembre, visait à favoriser la collaboration dans des domaines tels que l'intelligence artificielle, l'informatique quantique et l'énergie nucléaire. Cependant, les États-Unis ont maintenant suspendu l'accord, exprimant leur frustration face au rythme des négociations commerciales, comme le rapporte le Financial Times.
Les responsables britanniques ont attribué cette suspension à la volonté de l'administration Trump de faire des concessions britanniques dans des domaines commerciaux non technologiques. Les États-Unis ont fait pression pour que le Royaume-Uni élimine les obstacles non tarifaires, notamment la réglementation des produits alimentaires et industriels.
La Maison Blanche et le gouvernement britannique n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de Benzinga.
Bien que le Royaume-Uni ait accepté d'admettre 13 000 tonnes de bœuf américain par an, Washington fait pression pour un accès plus large à ses produits agricoles, selon FT. Les États-Unis ont également exhorté le Royaume-Uni à s'aligner sur les normes alimentaires et agricoles américaines, une question qui n'est pas abordée dans l'accord.
Les responsables britanniques ont affirmé que la taxe sur les services numériques, qui touche les entreprises technologiques américaines, n'était pas un problème important, selon le rapport.
L'accord technologique suspendu visait à renforcer la coopération dans les domaines de l'IA, des semi-conducteurs, des télécommunications et de l'informatique quantique afin de renforcer les liens entre les secteurs technologiques des deux pays. Il s'agissait également d'une transaction à enjeux élevés pour de grandes entreprises américaines telles que BlackRock Inc. (NYSE : BLK), Anthropic et OpenAI, qui prévoyaient d'étendre leur base outre-Atlantique.
Des géants de la technologie tels que Microsoft (NASDAQ : MSFT) et la société mère de Google, Alphabet Inc. (NASDAQ : GOOG) (NASDAQ : GOOGL) ont déjà investi plus de 40 milliards de dollars sur le marché britannique.
Les États-Unis sont le principal partenaire commercial de la Grande-Bretagne.
En juin, un accord commercial historique entre le président Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer est entré en vigueur, réduisant les droits de douane américains sur les voitures britanniques et offrant un accès en franchise de droits pour les moteurs Rolls-Royce.
Plus récemment, les deux pays ont conclu un accord visant à éliminer les droits de douane sur les produits pharmaceutiques britanniques exportés vers les États-Unis.
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