L'ancien vice-président Mike Pence a critiqué mardi la stratégie de sécurité nationale récemment publiée par le président Donald Trump, la qualifiant de « doctrine des contradictions » susceptible de déstabiliser les alliés américains tout en apaisant les adversaires mondiaux.
La stratégie de 33 pages, publiée vendredi, marque un changement significatif par rapport à l'approche du premier mandat de Trump, qui mettait l'accent sur la « concurrence des grandes puissances » avec la Chine et la Russie.
Mardi, Pence a partagé une analyse du Wall Street Journal sur X, écrivant : « Une doctrine Trump pleine de contradictions : un nouveau document de sécurité est particulièrement indulgent à l'égard de la Russie et de la Chine... Il plaira à la Chine et à la Russie mais décevra les alliés des États-Unis ».
Le rapport du WSJ indique que la nouvelle stratégie donne la priorité à l'hémisphère occidental, en mettant l'accent sur la migration et le trafic de drogue, tout en minimisant largement les menaces émanant de la Chine et de la Russie.
« À tout point de vue, la plus grande menace qui pèse sur les États-Unis est la puissance hostile de l'autre côté du Pacifique », indique le rapport, faisant référence à la Chine.
« Pourtant, le document décrit le commerce comme « l'enjeu ultime » dans le Pacifique et considère les déséquilibres commerciaux comme une menace plus grave pour la prospérité des États-Unis que le renforcement militaire de Pékin. »
La stratégie appelle également à une « stabilité stratégique » avec la Russie et met l'accent sur la réduction du rôle de leader mondial des États-Unis.
Les critiques soutiennent que cela pourrait encourager les adversaires tout en semant la confusion chez les alliés qui comptent sur l'engagement des États-Unis à l'étranger.
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Le leader de la majorité au Sénat Chuck Schumer (D-N.Y.), Mark Kelly (D-Ariz.) et Bernie Sanders (I-Vt.) ont critiqué la nouvelle stratégie de sécurité nationale de Trump pour avoir favorisé les pouvoirs autoritaires par rapport aux alliés démocratiques.
Schumer a accusé Trump de « vendre nos alliés en Europe et de faire passer la Russie au premier plan ».
Sanders a déclaré qu'il préférait l'Arabie saoudite à MBS, la qualifiant de « trahison des valeurs américaines ».
Kelly a ajouté que cette stratégie produit « des gagnants et des perdants », faisant valoir que Trump donne la priorité aux autocrates, aux alliés personnels et aux intérêts de la famille par rapport à la sécurité des États-Unis.
Les responsables européens ont également vivement réagi. La jeune ministre française de l'Armée, Alice Rufo, a qualifié cette stratégie de « signal d'alarme sévère » et a exhorté l'Europe à renforcer ses forces militaires.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a déclaré que cela soulignait la nécessité pour l'Europe de devenir plus indépendante militairement tout en maintenant ses liens transatlantiques.
Ces critiques soulignent les craintes selon lesquelles la stratégie de Trump pourrait affaiblir les alliances américaines et encourager des puissances autoritaires telles que la Russie et l'Arabie saoudite.
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