Si vous avez discuté avec des jeunes générations récemment, vous avez peut-être remarqué quelque chose d'intéressant : la génération Z est intelligente, pleine de ressources (activités secondaires) et souvent assez férue de technologie pour se créer une clientèle en ligne avant même d'avoir ouvert un compte d'épargne. Mais en ce qui concerne les finances personnelles, les données révèlent un écart surprenant et important.
Dans une récente enquête menée auprès de 2 000 Américains âgés de 18 à 27 ans, le rapport a révélé que près de la moitié de la génération Z (46 %) a du mal à comprendre les cryptomonnaies et 33 % ne comprennent pas les taux d'intérêt ou l'inflation. L'enquête a également révélé que 28 % ne sont pas clairs en ce qui concerne les intérêts composés, et 22 % ont des difficultés à obtenir une cote de solvabilité, un prêt hypothécaire ou un prêt. Et pour ce qui est de la pointe de l'iceberg, 8 % ne savent pas exactement combien de cents se trouvent dans un dollar, et certaines réponses vont de 10 à 50 à « cela dépend de l'inflation ».
D'une part, il est facile de rire devant les réponses et les chiffres. D'autre part, il met également en lumière de nombreux problèmes auxquels la jeune génération est confrontée en ce qui concerne les programmes scolaires et l'environnement en constante évolution et en évolution rapide dans lequel nous vivons aujourd'hui.
La génération Z entre dans l'âge adulte dans un environnement financier plus complexe, plus numérique et plus coûteux que celui auquel les générations précédentes étaient confrontées. La hausse des coûts, les avantages incertains tels que la sécurité sociale et un flot de contenus financiers en ligne les obligent à apprendre les règles d'un jeu en constante évolution.
La bonne nouvelle ? Il existe une dynamique croissante en faveur de la réduction de l'écart. Trente États exigent désormais des cours autonomes de finances personnelles au lycée, soit près du double du nombre enregistré il y a quelques années à peine. Et selon USA Today, des entreprises comme Intuit proposent des outils en ligne gratuits conçus pour aider 50 millions d'étudiants à acquérir des compétences financières réelles d'ici 2030.
Pour les conseillers, il ne s'agit pas seulement d'une histoire éducative, c'est aussi une opportunité relationnelle. Les jeunes générations ne manquent pas d'intelligence ; elles manquent de contexte. Ils ont grandi en ligne et ont l'habitude de recueillir des informations auprès d'influenceurs et non d'experts.
Alors que l'utilisation de l'IA continue de croître, les jeunes générations auront toujours besoin de conseillers, qu'elles en soient conscientes ou non. Comme nous l'avons mentionné il y a quelques semaines, les clients font confiance à l'IA pour leur argent de poche, et non pour leur retraite.
Les conseillers qui interviennent grâce à une formation sans jugement, même à petites doses, gagneront la confiance bien avant que la génération Z n'accumule de sérieux atouts. Et au moment où ils le feront ? Ils sauront déjà exactement à qui s'adresser.
L'écart en matière de littératie financière est évident. La question est de savoir qui va se présenter pour le fermer.
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