Dans une note publiée jeudi, la banque d'investissement a analysé 23 ans de données de marché et a découvert une tendance saisonnière durable : les retardataires de l'année précédente ont tendance à surperformer le S&P 500 au premier trimestre de la nouvelle année.
Les investisseurs effectuent souvent une rotation de portefeuille au cours de la nouvelle année, recherchant potentiellement un retour à la moyenne des titres battus.
La société définit un retard comme toute action se situant dans le tiers inférieur des performances annuelles du S&P 500 en termes de cours de l'action, de rendement relatif du secteur ou de baisse par rapport au pic annuel.
Bien que cette tactique ne soit pas rentable chaque année, les résultats sont suffisamment solides pour en faire un commerce saisonnier incontournable.
En 2024, par exemple, la tendance s'est mal effondrée, avec un taux de réussite de seulement 23 %, mais a rebondi en 2025, 53 % des retardataires ayant surperformé.
Dans l'ensemble, la banque affirme que cette tendance est apparue au cours de 14 des 23 dernières années, les retardataires ayant enregistré un solide avantage sur le S&P 500 au premier trimestre.
« Les retardataires de l'année précédente ont tendance à devenir des leaders au premier trimestre de l'année suivante », explique Deep Metha, analyste du cabinet.
Goldman note que les sous-performances de cette année semblent encore plus faibles que d'habitude.
Début décembre, le retard moyen pour 2025 était en baisse de 19 % en termes de rendements absolus et de 36 % par rapport au S&P 500. Les deux résultats se situent en dessous des moyennes à long terme de moins 17 % et de moins 28 %, ce qui suggère un pool de noms battus plus important que la normale.
En termes de performance, les entreprises les plus en retard dans les secteurs des matériaux, de la consommation discrétionnaire et des soins de santé ont connu les plus grandes difficultés par rapport au marché. Les entreprises à la traîne dans les secteurs de l'énergie et de l'industrie ont mieux résisté, même si elles sont restées négatives.
Goldman a identifié plusieurs actions qui, selon elle, sont mal cotées par le marché et pourraient mener une reprise au premier trimestre en 2026. Il s'agit notamment de :
Comme toujours, le jeu du retard par rapport au leader n'est pas garanti. Mais si l'on se fie au calendrier, janvier 2026 pourrait bien commencer par une hausse des titres que la plupart des investisseurs avaient abandonnés.
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