Le gouvernement britannique réunit des cadres supérieurs du secteur pharmaceutique afin de définir une nouvelle orientation pour le système de tarification des médicaments du pays.
Les officiels de Whitehall inviteront des représentants d'AstraZeneca Plc (NASDAQ : AZN) et de GSK Plc (NYSE : GSK) à rejoindre le panel.
Sky News a indiqué que le groupe analyserait les successeurs du Voluntary Scheme for Branded Medicines Pricing and Access (VPAG).
Le VPAG doit expirer dans environ trois ans.
Cette initiative reflète la montée des tensions. Les fabricants de produits pharmaceutiques ont fait part de leurs préoccupations quant au fait que la structure existante du VPAG ait entravé les investissements.
Plusieurs entreprises ont prévenu que les prévisions actuelles en matière de remises et de prix pourraient les obliger à retarder ou à réduire leurs engagements en matière de recherche et développement au Royaume-Uni.
Plus tôt en décembre, le Royaume-Uni et les États-Unis ont conclu un accord historique visant à éliminer les droits de douane sur les produits pharmaceutiques britanniques exportés vers les États-Unis.
Dans le cadre de cet accord, le Royaume-Uni paiera 25 % de plus pour les nouveaux médicaments américains par l'intermédiaire du National Health Service (NHS) en échange de la garantie que les taxes d'importation américaines sur les produits pharmaceutiques fabriqués au Royaume-Uni resteront nulles pendant trois ans.
Les responsables affirment que le nouveau groupe de travail étudiera une série d'options pour remplacer le VPAG. Parmi les propositions en discussion figure une structure de prix basée sur les résultats. Un autre concept consiste à lier les prix au niveau des activités de recherche, de développement et de fabrication menées par une entreprise au Royaume-Uni.
Le fabricant de médicaments américain Merck & Co. Inc. (NYSE : MRK) a annoncé son intention d'annuler son centre de recherche londonien prévu d'environ 1,36 milliard de dollars (1 milliard de livres sterling), invoquant la lenteur des progrès de la Grande-Bretagne en matière d'investissements dans les sciences de la vie et la sous-évaluation des médicaments innovants par les gouvernements successifs.
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